Le breton ou brezhoneg et le gallo ne sont pas des langues en état de léthargie, assistés pour survivre. Au contraire, la culture bretonne dans sa totalité connaît une existence ancrée en plein dans le présent et ouverte sur le futur. Le Festival Interceltique de Lorient et les festoù noz, entre autres, ont su maintenir la culture bretonne dans une actualité dynamique.
Par le passé l’Armorique a été peuplée par les tribus celtes qui ont laissé leurs noms à plusieurs cités (Vénètes à Vannes, Redones à Redon, Namnètes à Nantes …). Les Bretons de Grande-Bretagne chassés par les Angles et les Saxons viennent ensuite s’installer en Armorique en grand nombre et donnent un nom à leur nouveau pays. Ils apportent le catholicisme irlandais et forment des paroisses (plou), des ermitages (loc), des abbayes (lan), toujours présentes dans la toponymie bretonne.
Après avoir battu Charles le Chauve, la Bretagne assure son indépendance jusqu’au XVIème siècle et garde un Parlement jusqu’à la Révolution Française. Son nom breton, Breizh (sans article. Prononcer « brè-iz »), est orthographié avec « ZH » pour synthétiser l’ancienne écriture existant pour le Nord et l’Ouest (Breiz) avec celle du Sud (Breih). « Breizh » est couramment abrégé en BZH. En gallo, son nom est Bertaèyn.
Enfin, la Bretagne est caractérisée par des emblèmes. Son drapeau d’abord, le Gwenn ha Du « Blanc et Noir » ; le triskel (ou triskell), symbole à trois branches ancien et polysémantique (symbolisant probablement des triades divines, une roue solaire ou les éléments primaires : l’eau, l’air et la terre) ; Sa devise: Kentoc’h mervel eget bezañ saotret en breton « plutôt la mort que la souillure ».
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